Pour faire suite à mon dernier billet: La VRAIE différence entre les journalistes et les blogueurs:
Comme la vie fait bien les choses, j’ai eu la chance d’écouter une bonne partie de l’émission de Christiane Charette en taxi ce matin. Son invité était Louise Cousineau, chroniqueuse télé à La Presse.
Mme Cousineau, qui n’est pas connue pour avoir la langue dans sa poche, nous a parlé d’une situation pénible qu’elle aurait vécu lorsque le patron de La Presse avait tenté de monter un dossier contre elle dans l’espoir qu’elle prenne sa retraite.
Journaliste passionnée, c’est clair. Elle parle non seulement de difficultés internes, mais également de la nécessité d’éviter les conflits d’intérêt. Pour cette raison, Mme Cousineau aurait refusé certains mandats qui aurait pu brimer sa liberté d’expression, à la radio entre autres.
La Presse a annoncé récemment que l’avenir du quotidien sera décidé dans trois mois et que, d’ici là, il faudra que les choses changent. On s’imagine que grand nombre de journalistes que nous apprécions seront encouragés à prendre leur retraite. Pouvons nous déduire que Mme Cousineau sera parmi ceux-ci? Peut-être.
Si oui, et si sa situation le permet, pourquoi ne pas envisager un blogue? Et pourquoi ne pas songer à la baladodiffusion tant qu’à y être? Indépendance garantie (avec certaines contraintes légales, bien sur), plus de ‘boss de bécosse’ comme elle les décrit et Mme Cousineau pourrait continuer à se faire plaisir tout en faisant plaisir à ses lecteurs qui seraient, j’en suis certaine, bien heureux de pouvoir continuer à suivre ses écrits sur Internet.
Non, je ne dis pas qu’on devrait demander aux journalistes de travailler sans rémunération. Loin de là. Et oui, je suis d’accord que tout homme (et femme) a bien le droit de prendre une retraite bien méritée s’il le souhaite. Mais comme la vie serait belle si les merveilleux journalistes à la retraite décidaient de plein gré de nous faire le beau cadeau de continuer à exercer leur métier de cette façon, sur une plateforme libre, gratuite et accessible.
Pour citer Marie Lauzier de Montréal :
Quelle joie de réentendre Louise Cousineau! Jamais banale, toujours captivante. SVP, ramenez-nous là régulièrement.
Bon. J’ai peut-être trouvé une solution pour les journalistes qui peuvent se permettre d’écrire par pure passion. Il faudrait maintenant en trouver pour ceux qui doivent payer leur hypothèque et élever des enfants.
Solution quelqu’un? Je ne veux pas perdre mes quotidiens …
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