Renée Wathelet était une force de la nature – en plus de toutes ses autres nombreuses qualités, elle était une passionnée des médias sociaux et membre archi présente de notre petite communauté montréalaise. À l’époque où je l’ai rencontré, les femmes étaient très peu nombreuses au YULBiz. Elle m’a fait sentir que j’étais la bienvenue.
Je vous demande votre indulgence. J’ai failli publier ceci ailleurs, mais, finalement, c’est chez moi .. dans mon propre blogue .. que je me sens le plus à l’aise de lui adresser ces quelques mots:
Renée,
Je t’écris ces quelques lignes avec laptop sur les genoux et mon chat siamois, Dario, étendu sur mes avant-bras et poignets, ronronnant comme un bon. Comme toi, j’apprécie la beauté et l’affection dont les chats nous font cadeau. Je me dis que Dario doit sentir ma peine et la chaleur de son petit corps me fait du bien.
J’ai passé la fin de semaine au PodCamp plutôt zombie. Tu n’aurais pas approuvé, je pense. Chaque fois que j’apercevais Christian derrière la caméra, je pensais à toi, sachant que tu aurais certainement participé à notre événement à distance, si le destin n’avait pas été aussi cruel.
Je viens de lire le dernier commentaire que tu as laissé dans le blogue du docteur Delfino. Dans un billet intitulé (ironiquement) ‘Quand la mort frappe au hasard’, qui parle d’une campagne d’élimination par empoisonnement des animaux de la rue à Isla Mujeres. Je ne pourrai plus penser à Isla Mujeres sans penser à toi, mais je vais essayer très fort de retenir ton dernier conseil:
(…) je peux comprendre votre première réaction. Mais ce comportement ne concerne que quelques personnes. Nous sommes tous atterrés par ce qui s’est passé et nous travaillons tous à ce que cela ne se reproduise plus. Ce serait dommage de vous priver de connaître un merveilleux endroit où la majorité des gens sont très gentils et très accueillants.
Merci pour ces derniers conseils – pour tes derniers messages. Des messages comme celui qui se trouve vers la fin de ton dernier billet sur ‘En direct des iles’ :
(…) je regarde vers le nord, vers Montréal – holà tout le monde, oui je pense à vous tous les matins !
Moi aussi, je penserai souvent à toi. Je me souviendrai de ton sourire et ta joie de vivre, de ta chaleure humaine, de ta gentillesse et de ta générosité. Tu représentais pour moi la femme qui vivait sa vie pleinement. Tu m’as toujours inspiré et mes souvenirs de toi continueront à m’inspirer.
Je suis heureuse … reconnaissante … d’avoir eu la chance de te connaître.
Adieu, chère Renée. Repose en paix.
MAJ: Lettre des enfants de Renée met les pendules à l’heure et dément ce qu’ont prétendu la plupart des médias: le José dont Renée fait mention dans son blogue n’était pas son assassin. J’ai beaucoup pensé à José et à sa femme Margarita ces derniers jours. Mes condoléances à eux, à la famille de Renée et à tous les autres amis de cette grande dame.
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