J’ai un respect énorme pour grand nombre de mes pairs, mais j’éprouve une admiration sans bornes pour Guy Versailles, et ce pour plusieurs raisons, y compris son grand dévouement envers notre profession et son insistance sur l’application des meilleurs pratiques.
Je réponds donc avec plaisir à son appel à tous en publiant son texte dans ce blogue afin de faire promotion du programme d’agrément en relations publiques de la SQPRP. Le jour où je me déciderai de redevenir membre de cette association je déposerai certainement ma candidature tellement je suis convaincue de l’importance de l’initiative.
Sans plus tarder, alors, je vous présente le message de Guy Versailles:
L’agrément a davantage à voir avec qui nous sommes comme professionnels que comment nous faisons notre métier. On se demande souvent si les relations publiques sont un métier ou une profession. Elles peuvent être l’un ou l’autre, selon ce que l’on choisit, et les deux choix sont parfaitement honorables.
Mais le choix d’envisager les relations publiques comme une profession entraîne des exigences accrues. Il ne suffit plus de bien faire le travail qu’on nous demande de faire.
* Premièrement, il faut arrêter de penser «communication» et commencer à penser «relations publiques». Ce n’est pas la même chose.
* Deuxièmement, il faut franchir définitivement l’espace mental qui sépare la réalisation de produits ou de projets de celui qui caractérise la planification et la stratégie.
* Troisièmement, comme pour tous les professionnels, il nous faut prendre conscience de notre éthique professionnelle. Celle-ci repose sur une conception très claire de l’utilité des relations publiques dans la société et de nos responsabilités personnelles face à l’intérêt public et à notre profession, aussi bien que face à nos clients et à nous-mêmes.Les personnes qui ont réussi l’agrément peuvent en témoigner : ces trois aspects font toute la différence dans la manière non seulement de pratiquer les relations publiques, mais de nous définir nous-mêmes. L’agrément nous change de l’intérieur, nous fait progresser, nous situe dans le monde, clarifie notre rôle dans la société et par le fait même renforce notre confiance et notre efficacité.
L’agrément nos concerne tous, même les jeunes, même les étudiants. Parce que c’est une étape importante d’un cheminement de carrière. Parce que plus le nombre de membres agréés augmente, plus les professionnels en relations publiques seront forts collectivement. Et plus leurs employeurs et leurs clients les prendront au sérieux.
Si vous avez un minimum de 5 années d’expérience de travail en relations publiques, peu importe que ce soit en agence, en entreprise, au gouvernement ou dans tout autre organisme, vous êtes admissibles à l’agrément.
Si vous êtes intéressés à vivre une expérience de groupe très enrichissante.
Si vous voulez vous mériter une certification reconnue internationalement comme un standard d’excellence en relations publiques, qui vous permettra de communiquer avec un langage commun avec vos vis-à-vis de tous les
continents,Et si vous avez tout simplement envie de devenirs meilleurs dans ce que vous faites,
Vous avez jusqu’au premier décembre pour compléter votre demande d’inscription à l’agrément. Ça se fait une fois par année et c’est maintenant. Le processus d’inscription n’est pas compliqué mais il demande un peu de temps, alors n’attendez pas. Renseignez-vous via le site web de la Société canadienne des relations publiques ou écrivez-moi :
Date limite : premier décembre. N’attendez pas.
Dans un deuxième petit message, Guy apporte quelques précisions:
Il est important pour la Société québécoise des professionnels en relations publiques de former le plus grand nombre possible de nos membres aux aspects professionnels des relations publiques. Je demande l’aide de tout le monde pour repérer les candidats et candidates prêts pour cette étape et pour les encourager à s’y inscrire. Comme vous le savez, nous soutenons les candidats à travers un processus de soutien que je coordonne. Les candidats et candidates ont aussi besoin de mentors pour les soutenir. Il suffit parfois de bien peu de chose, un téléphone, une rencontre.
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