Œuvrant habituellement dans un monde axé sur le visuel, ils sont de plus en plus nombreux à se soucier de ce que Google et les médias sociaux peuvent faire pour eux. Une cinquantaine de photographes professionnels (et Kevin Parent! bonjour Kevin!) ont participé mardi soir à ma conférence traitant les médias sociaux pour le développement des affaires. Présentée par l’Association Canadienne des Photographes et des Illustrateurs en Communication (CAPIC) l’activité visait à (continuer à) sensibiliser les photographes aux nouvelles réalités promotionnelles et à faire le survol de ce qui est déjà fait et de ce qui est possible pour les photographes en matière de développement des affaires 2.0.
La discussion s’est enflammée, avec raison, autour de la question des droits d’image/d’auteur. Comment naviguer la vague 2.0 sans donner tout son contenu gratuitement?
Le gouvernement du Canada vient d’annoncer l’illégalité du piratage de musique, de films, d’émissions de télé, de logiciels, de jeux vidéo. Qu’en est-il, donc, des photos de ceux qui ont participé l’autre soir à ma conférence?
Je ne suis pas spécialiste des droits d’auteur, mais j’ai mon idée là dessus. Selon moi, les photographes doivent voir toute publication de matériel sur le web comme ‘teaser’ promotionnel. Tout comme mon blogue sert de carte de visite de mes compétences en matière de relations publiques et de communications numériques, le partage de photos, libre de droits, permet à un photographe de faire preuve de compétence et de donner à des clients éventuels le goût d’avoir accès à l’étendue de ses talents et ce pour leurs propres projets. Ceci suppose, bien sur, que ceux qui utilisent les images des photographes — je pense ici surtout aux journaux — ont la décence de citer leurs sources.
Qu’en pensez-vous?
MAJ: Je vous invite à écouter l’entrevue d’Isabelle Maréchal avec Michelle Blanc sur la loi C-32
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