Dans un monde où Paris Hilton est la cible des paparazzis pour la moindre niaiserie, il n’est peut-être pas surprenant que nos clients, qui s’investissent corps et âme dans la réalisation de leurs projets, soient déçus quand leur nouvelle ne fait pas la Une de tous les quotidiens de la province et que le nom de leur entreprise ne monte pas aux lèvres des Derome de ce monde.
Mais leurs attentes sont parfois loin de ce qui est réalisable. Les campagnes de notoriété prennent du temps. La crédibilité ne se gagne pas du jour au lendemain.
Comment bien gérer les attentes de nos clients?
On penserait que la franchise et que la mise en garde suffirait pour calmer les ardeurs et mettre les choses en bonne perspective.
Et lorsqu’ils semblent bien comprendre mais demeurent quand même déçus quand leur nouvelle ne prend pas plus d’importance que le décès du pape au Téléjournal? (Je vous jure, ça m’est arrivé). Eh bien à ce moment là, j’avoue que je baisse les bras. Quoi dire à un client dont les attentes demeurent irréalistes? Ou, ce qui semble encore pire, se plaint d’une présence et une couverture médiatique qui aurait ravie n’importe quel autre client?
Grunig et Langdon ont peut-être une partie de la réponse. Selon Pierre Bouchard :
Scott Langdon propose de s’éloigner de l’évaluation de la production pour se concentrer sur les changements de comportements des publics ciblés. Scott utilise la formule : From output to behavioral outcome.
Si vous avez des trucs à partager pour affronter cette réalité qui semble grandissante, j’apprécierais vos commentaires.
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